Les concompiles seront toujours disponibles sur le blog. D'ici peu de nouvelles découvertes devraient arriver pour déchirer vos petits tympans !!!
Sinon si vous êtes de tempérament baladeur, vous pouvez toujours trainer vos savates vers Rabastens
et dénicher quelques perles (pas celles qui s'enfilent) dans la boutique de Mayeul. Ex vinylo, the place to be pour les amoureux de la musique et d'objets étranges. K7 et Vinyles des quatre coins du monde, plein de richesses et de surprises. Meilleur disquaire de l'univers (ah ouais quand même) !!!
Les maisons. Les fermes. Les collines. Même les platanes sur les bords de la route. Chaque détail dans le paysage. Tout ça disparu malgré la pleine lune. Le brouillard qui enveloppe tout. Le cerveau enfumé et les oreilles qui sifflent, comme après chaque concert. La musique éteinte à cause du mal de tête. Dehors, le silence absolu. 3h27 sur le cadran de bord et pas une seule voiture en vue. La ville est maintenant loin derrière, mais toujours pas les lumières du village à l'horizon. Perdu ? Dans le lointain, des panneaux, enfin. Arrivé à leur niveau, les lettres forment des mots dans une langue inconnue. Soudain la voiture semble flotter et même la route a disparu. Droit devant une silhouette éclairée par les phares. Encore lui. L'homme à vélo, qui se retourne en grimaçant. Et les maisons. Les fermes. Même les platanes sur les bords de la route. Le brouillard qui enveloppe tout
J'écoutais la pluie mais j'entendais autre chose. Un son plein de grisaille, apaisé, caverneux et reposant. Etendu sur la table de velours, le ventre ouvert en deux et l'alimentation pendante. Je n'ai rien pu faire. Les cisailles et les pinces dans les mains, encore noircies de l'opération, deviennent pesantes comme ce sentiment d'impuissance qui grimpe le long de ma gorge. Le tissu déchiré s'ouvre sur les membranes cabossées et les circuits éclatés. Quelques fils dénudés essaient de se faire la malle dans de derniers sursauts. Un dernier souffle s'échappe avec simplicité et froideur. Une écume sonore métallique qui rejoint le brouillard hivernal. Le calme revient. Je nettoierai les outils une prochaine fois, juste les laisser tremper. J'aurais aimé écouté une dernière fois ces bruits mais j'entendais la pluie.
Eux ont dû en perdre plus d'un mais aussi en réanimer quelques autres. Des coeurs fragiles qui crachent de douces chansons saturées, maintenus en vie par l'électrique simplicité.
Sûrement une décennie que ces morceaux résonnent, se multiplient et se clonent. Premier Ep pour SodaMosa enregistré au manoir cet été. Sous le soleil, le lierre grimpait et les caleçons traînaient. L'oiseau a fait ses affaires quelques jours puis nous a quitté. Deux jours de battement d'ailes, à la réception un maigre panda qui fait wouuuuu wou wouuuuuu. Une lutte sans merci contre un ours enragé. Allez savoir qui a gagné. Dans tous les cas voici quelques folkloriques Tarnais qui ont bercé mon arrivée dans l'âge adulte et qui continuent d'exister.
A tombeau ouvert. Sur les routes de campagne et sur la place du Capitole. Dans les rues de Gaillac ou le périph de Barcelone. Sur les parkings des festivals ou la Nationale 7. C'est toujours le même cirque et toujours le même trip : peu importe le tacot, pourvu qu'y ait la vitesse. Les feux rouges tu les fumes, les piétons tu les zappes et les limitations tu les grilles. T'as pas de two-tone, t'es pas homme en bleu,ambulancier ou encore moins soldat du feu : t'es plutôt un danger pour la société. Ennemi public ! Bandit ! Malotru ! Inconscient ! Casse-cou ! Pirate de la route ! Asocial ! Dans le centre-ville toulousain, ces mots raisonnent à travers ta vitre ouverte. Mais toi tu t'en fous, t'as toujours raison, jamais tort. Tu dis qu'c'est pas toi qu'est speedé, mais qu'c'est les autres qu'anvancent comme des papés. C'est sûr, personne peut dire que tu vis à moitié. Dans ta tête, des lignes droites à perte de vue, des feux verts de tous les côtés et puis des grands espaces avec des soleils couchants rougeoyants. Et des coyotes que tu doubles sur les bas-côtés. Dans ton radio-cassette la meilleure des cames, les Dead K., Black Sabbath et du hard rock made in Ausralia (et même un live de la Mano Negra !). Des Ray-Bans sur les yeux, une vanne pour les poteaux - les culs collés à leurs banquettes, moitié flippés moitié pliés - et des "fuck off" pour tous les autres. Le poing jamais trop éloigné du frein à main et pas un regard pour ce que tu laisses derrière. C'est comme ça que tu roules. La vitre baissée. A tombeau ouvert.
Il est le premier et le seul a avoir percé l'abcès. Taillé le kyste au scalpel pour en sortir deux longues jambes vertes et piquantes. Où tous ses congénères pensaient s'emmêler lui découvrit la vérité.
Sexe : Masculin
Né(e) le : 11/01/1911
à : 254 Red Mountain - Arizona -
Taille : 9,34 M
Adresse : 254 Red Mountain - Arizona -
Il prend la tangente,traverse ce pavillon où il avait toujours vécu. Laisse derrière lui tout ce qu'il avait connu. Bye Bye Arizona, au revoir terre de feu. Il se dirige droit vers le Mexique et le traverse. Il en fait de même pour la Colombie et le Pérou. Le Chili s'ouvre à lui. Les vagues de Lebu lui fouettent le visage. L'ivresse le plonge, attiré par le son. Les eaux l'emportent en tourbillon. Le mâche et le remâche. Lentement hallucinée, la tempête se calme, le laisse dériver. Pendants des mois, des jours, des heures le cul dans l'eau, la face au soleil. Tout ces tracas pour s'échouer sur une plage rocheuse d'Invercargill. A moitié cramé. A moitié pourri. Mais la route continue et elle est encore longue. Il escalade les monts enneigés et se faufile dans les forêts luxuriantes. Ses piques se courbent sous les gouttes et sa peau devient pâle. Deux nuits se succèdent et ses frêles jambes lâchent, le nez au raz des cailloux, les yeux flottants sur les eaux de Pukaki; observant le ventre de Aoraki. Chaque nuit l'eau turquoise est remuée par d'invisibles arcs-en-ciels. Et à chaque réveil des bouts de guibole lui manquent. Comme grignotées, elles s'évaporent chaque matin jusqu'à disparaître complètement. Mais son vert étincelle, les épines dressées, il se tient droit face à la montagne, enraciné dans les pierres.
Sexe : Masculin
Né(e) le : 11/01/1911
à : Red Mountain - Arizona -
Taille : 9,34M
Adresse : 44°5'2'Sud 170°10'24'Est - Pukaki -
Et chaque nuit les couleurs boréalées reviennent, dansent jusqu'au levant dans un chaos lancinant.
- Dis, Pépé, tu nous racontes tes années de gloire ?
- Hein ? Encore ! Et ma promenade au parc alors ? Allez, si vous insistez, envoyez le déambulateur et on y go ... A l'époque y avait des bars qui passait du rock ! Et même du punk oï et du garage et du stoner ! Et on y piquait les bières qui traînaient sur le comptoir : le videur nous captait même pas, vu qu'il avait des clients plus sérieux à gérer ! Et à la douzième bib (en incluant celles sorties de sous le manteau) on demandait au DJ qu'il nous passe Panik ou No Fun, et même que des fois il le faisait ! Et quand on avait plus de sous, et vu que les filles nous causaient pas (3% de la population du bar), on finissait par mettre les bouts comme des princes ! Une fois passé le Capitole, on était même les rois de la rue Pargaminière ! En évitant les taxeurs de clopes, les kebabs pourris et les gerbis on arrivait toujours à la Daurade via St Pierre. Même s'il fallait souvent pour ça un heure, quelques bouteilles de Gaillac et deux, trois embrouilles. Une fois à bon port, assis sur une caisse de Kro et face à la Garonne, on philosophait sévère avec d'autres penseurs locaux, tout en tirant sur nos roulées ! Et on attirait la foule (surtout tant qu'il restait des bouteilles sous nos fions), et puis surtout celle avec des chiens, du shit, du mauvais esprit et qu'avait pas pu s'incruster ailleurs. Et y en avait toujours un d'assez clair pour nous faire prendre le bon métro et rentrer dans notre tanière ! Hé oui, c'était nos années de gloire petit !
- Déjà ! Encore Pépé, fais nous rêver ! Et la fois où t'avais dormi dans un fossé ? Et celle où les flics étaient rentrés dans votre appart ? Et le concert que t'avais raté parce que tu gerbais ta race dans les chiottes ? Et la nana, celle que t'avais failli embrasser mais presque ?
- Désolé les chiards, mais j'en garde pour les longues soirées d'hiver ... Allez hop,une bière, un morceau des Stooges et au lit!
Comment continuer à exister après avoir été Dieu ? C'est la question que se sont posée nos Compilateurs Compulsifs, en prenant le cas d'Iggy P.comme exemple. Ces derniers ont fait le choix d'exclure tout morceau des Stooges de cette galette numérique, histoire d'éviter toute concurrence déloyale à ses albums solo (même si Kill City et The Idiot valent largement le détour). Quant à toi, qui a usé jusqu'à la corde les trois premiers albums des Stooges et n'as pas envie de te taper tous leurs inédits et autres live pourris, tu y trouveras peut-être quelque chose de bon pour toi. Et tu n'hésiteras pas en retour à partager avec nous tes années de gloire par le biais des commentaires ...
Apocalypse 2010. Une fin a vomir par les fesses et a chier par la gueule. L'angine racle la gorge autant que les yeux brûlent. Les phares, la pluie, la nuit, l'oublié des retours. Des fêtes mornes se ramassent à la pelle. Les huîtres réchauffent mon coeur et la gelée me fait dégobiller.
Des débuts pas mieux. Une vieille cuite qui traînent de deux semaines. Une moitié disparue et des bras perdus au milieu du ruine de cartons, pillants tout les tiroirs, arrachants les derniers espoirs. La belle noire devant le nez du gars d'en face, de l'autre coté de la Terre. Celui qui allait si vite, lui aussi, le voilà évaporé.
La paillasse qui vous sert de canapé fait des siennes ? Le vieux fauteuil que vous avez récupéré chez vos grands parents a rendu l'âme ... lui aussi !! Alors n'hésitez pas !! Foncez chez votre fournisseur de chaises le plus proche et commandez lui le nouveau Bristol (Référence : LCM 100 R). Le must du must des fauteuils releveur électrique, pour seulement 299 francs. Vous adorez jouer à la super nintendo, regarder les matchs de foot la bière à la main ou tout simplement fumer de l'herbe en regardant les ombres glisser sur le plafond ?! Alors Bristol s'adaptera à merveille à votre doux fessier. Mettez vous un buvard sur le bout de la langue et laissez vous engloutir. Passage de la position assise à la fonction releveur. Retour de la position repos à la position assise. Passage de la position assise à la position repos. Retour de la fonction releveur à la position assise. C'est un don du ciel !!! Vous ne le regretterez pas.
"Depuis que j'ai acheté mon Bristol, je n'arrive plus à le quitter. Par contre ma femme s'est barrée et mon bosse m'a viré." Henri 37 ans "Maintenant que j'ai mon Bristol j'ai enfin le confort idéal pour mourir en paix." Raymond 115 ans "Grace à mon nouveau Bristol, j'ai pris 15 kilos en seulement une semaine." Josette 45 ans
Merci qui ? Merci Bristol !! Pour une commande avant Noel, recevez une superbe compilation en cadeau.
1 - This Is The Way
2 - Bite
3 - Effloresce & Deliquesce
4 - Badger
5 - Never Never Go
6 - Hidden Bay
7 - I'll Only See You Alone Again
8 - Kaleidoscope World
9 - Oncoming Day
10 - The Streets Of Forgotten Cool
11 - Pink Frost
12 - Always Time For Coca Cola
13 - Shake Your Shoes For Scorpions
14 - Bee Bah Bee Bah Bee Boe
15 - Flame Thrower
16 - Familiarity Breeds Contempt
17 - Don't Even Know Her Name
18 - Satin Doll
19 - Loof For The Good In Others & They'll See The Good In You